La juridiction mixte du droit du travail français, les prud’hommes, viennent de requalifier un licenciement pour faute simple en licenciement abusif au vu du comportement de l’équipe dirigeante d’une entreprise à l’égard d’une de ses directrices après que celle-ci, anciennement homme, ait changé de sexe.
C’est une décision forte qu’il faut saluer dans une société française qui peine encore à comprendre et accepter les personnes transgenres et transsexuelles, et dont les juridictions civiles requièrent encore des modifications physiques (d’ordre hormonaux ou chirurgicaux) irréversibles pour valider une demande de changement de sexe à l’état civil.
Les faits entourant la décision montre également que les personnes transgenres et transsexuelles sont souvent victimes de l’opprobre d’une minorité d’individus ayant le pouvoir de les atteindre au niveau socio-économique en particulier. Il est tout à fait remarquable et très positif de voir que les employés de l’entreprise soutenait la victime, et la reconnaissait dans sa nouvelle identité.
Pour en savoir plus, lire l’article du Point.