[Article-interview paru dans Libération]
«Non, c’est non» et «mieux protéger les femmes». Ainsi peut-on résumer la nouvelle loi sur le viol adoptée le 7 juillet à l’unanimité par les députés allemands. Ce vote tranche un long débat, dans un pays où, jusque-là, il fallait qu’une victime prouve qu’elle avait essayé de s’enfuir ou de se défendre pour faire reconnaître un viol.
L’ajout d’un article prévoyant l’expulsion d’un-e personne étrangère ayant commis un viol est toutefois problématique.